Histoire

 

 

 
Les rues
 

 

Amis du Vieux Chazay

Origine des rues et lieux dits

Toponymie

 

•  Lieux-dits

•  Aux Bruyères

Est très présent en toponymie. Le nom est composé du gaulois « Bruca » et du suffixe « aria »

•  Aux creuses

« crosa » : la profonde (Taverdet).

•  Aux Perrières

•  Etymologie : anciennes carrières (Anne Marie Vurpas)

•  Perrier : estomac de volailles. « Son perrier était plein de petits cailloux » Taverdet)

•  Perreuil : ancien lieu pierreux ou possédant une pierre (Pagani le cite en 1365). L'ouvrier des carrières, le « carrier » était applé le perrier, l'homme qui extrait la pierre ;

•  Aux Rivières

Espace situé entre l'Azergues et le ruisseau du Béal Ce bief allait du pont de Dorieux à Anse pour desservir les moulins.

•  Béal (rue du )

Le mot béal désignait dans certaines provinces un très petit ruisseau qui servait aux irrigations. (diminitif latin populaire d'origine gauloise – béal = bu + al). Bief, réservoir du moulin.

•  Batailly

Pagani parle d'une bataille qui aurait eu lieu en 1364 entre les troupes de Seguin de Batefol et les défenseurs du village fortifié de Chazay, donnant ainsi le nom au lieu dit .

•  Bottières (rue des)

Bottes de paille

Bot : petit crapaud (F. Baron)

•  Brousses (rue des)

Brosse, broussailles, mauvais taillis.

•  Combet (rue du)

Dépression du sol d'une certaine étendue. Un petit ruisseau qui se jette dans l'Azergues porte ce nom.

•  Fer à Chat (rue du)

Ferré à chat : la chaussée était revêtue de pierre faisant penser à une tête de chat, pavés de Lyon .

•  Gorbelet (rue du )

Gorbelet : crapaud (Essais de grammaire patois lyonnais)

•  Gros Bouts

Le bout, c'est la tête, partie extérieure de certains villages (Taverdet)

•  La Baty

Viendrait de la Bastide, devenue en langue d'ail « la Bâtie »

•  Le Colombier

Mot ancien qui rappelle l'époque où les nobles se livraient à l'élevage des pigeons. Aujourd'hui synonyme de pigeonnier.

•  Le Mas

Terre sur laquelle s'est établie un paysan avec autorisation de cnstruire.

Du latin « mansus », a d'abord désigné l'habitation d'une famille puis a pris, au cours du moyen âge, le sens de hameau. (Taverdet)

Terme féodal désignant une exploitation agricole, tenue le plus souvent par un seul tenancier.

•  Le Pin

La Chana possédait la seigneurerie du Pin à Trédo, Morancé. Plus tard Guichard de Varneys, allié aux Oncieu, possesseur de seigneurerie du Pin et de la maison de la Chana dans Chazay.

•  Le Tour

Du latin « turus », désigne par métonymie un château.

•  Les Bageardes

•  Nom propre donné aux vaches dont la robe était de cette couleur.

Pagani associe les Bageardes à Bayardes, venant du nom de la famille « seigneur de Bayart dont sont issus Antoine et Théodore du Terrail, abbé d'Ainay.

•  Un cheval Bayard est un cheval bai ou brun roussâtre (Taverdet)

•  Les grandes Culattes

Cette très anciennes dénomination semble désigner un endroit sans issue et en contrebas.

D'après Pagani, ce lieu vit la déroute des ennemis. Culattes : là où ils furent acculés.

•  Les Grandes Varennes

•  Il s'agit d'un mot d'origines gauloise qui désigne une terre sèche (noms des lieux de la Loire et du Rhône de A.M. Vurpas)

•  Au Xie siècle, « varenna = délaissé de rivière, dérivé de « var » = eau..On peut trouver le sens de mauvais terrain aride (Taverdet)

•  Terrain grisâtre et froid, reposant sur un fond ‘argile, de grès pierreux ou de mâchefer. (Longnon).

•  Paradis (Impasse)

En Beaujolais, désigne le premier vin tiré de la cuve, ce qui traduit peut-être les diverses conceptions du bonheur…(Le parler lyonnais – A.M. Vurpas)

•  Platière (Place de la )

Ce nom vent du latin « plata » = place . Place de la Platière constitue donc un pléonasme (dictionnaire de lyonnaiseries)

•  Sorbiers (rue des)

Sorbier ou cormier, où l'on peut voir un dérivé du celtique passé en roman « corma » (noms des lieux de la Loire et du Rhône)

 

•  Terre de Prix

Faire son prix, débattre le prix d'un objet à l'avance. « je ne descends jamais dans un hôtel sans faire mon prix » (Le lettré de la Grande Côte – Nizier du Puitspelé)

•  Les Verchères

Verchère est un mot du vieux langage par lequel on désignait une terre placée directement en dépendance d'une maison. On trouve dans les très anciens textes « vercaria » ou « vicaria ». Ce mot, d'après certains auteurs viendrait de « vervex », brebis. Ce devait être dans le passé le cas du lieu dit qui nous occupe. La voie publique apparaît pour le première fois sur le plan en 1740.

(dictionnaire des lyonnaiseries – Louis Maynard)

 

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