Histoire

 

 

La légende du Baboin

Un jour de septembre de l’an de grâce 1364, une foule de peuple aux costumes variés remplit Chazay pour assister à une fête donnée à la suite des vendanges pour fêter l’avènement au trône du roi Charles V.

Parmi les nombreux artistes ; acrobates jongleurs musiciens qui se produisent un saltimbanque se distingue par son agilité, ses sauts périlleux. Il s’appelle Sautefort, mais la foule l’appelle Baboin car il est revêtu d’une peau d’ours.

Soudain, le tocsin retentit, un incendie s’est déclaré dans la demeure des sires de Châtillon. Guillaume d’Albon est absent, il partage la captivité de Jean le Bon. Son épouse et sa fille sont prisonnières des flammes. Le baboin se saisit d’une échelle fait arroser sa peau d’ours de seaux d’eau et sauve successivement la châtelaine et sa fille.

Le châtelain de retour, reconnaissant le garde à son service et l’emmène guerroyer.
Le Baboin se couvre de gloire il gagne ses éperons de chevalier.
A son retour le seigneur reconnaissant lui donne des terres et.il lui accorde la main de sa fille Hermance..

Hermance, la belle Hermance, apportait à Sautefort fortune et renommée et le baron de Chazay remit entre ses mains la défense de sa bonne ville

Se souvenant qu’il n’avait pas toujours été riche et puissant, le Baboin fut très généreux.
Il dota les jeunes filles pauvres de Chazay pour leur permettre de se marier.

D’où la devise :

FILLES QUI N’ONT VU LE BABOIN

ONCQUES MARI NE TROUVE POINT.

 

Extrait de la légende de l'ouvrage de l'Abbé Pagani.

 

Les photos de la légende la plus crédible d'après Pagani